Professeur
Emile RIPERT devint Docteur ès Lettres en Sorbonne en 1918, par la soutenance de sa thèse intitulée « la Renaissance Provençale » accompagnée de la thèse complémentaire «la versification de Mistral ». Cet ouvrage est l’étude la plus complète qui ait été faite sur les mouvements littéraires du Sud de la France depuis les Troubadours jusqu’au mouvement félibréen. Cette thèse fut couronnée par l’Académie Française. Extraits La publication de sa thèse sur la Renaissance Provençale, ses conférences et ses nombreuses publications d’ouvrages sur la Provence étudiée et chantée en vers sous tous ses aspects lui donnèrent une renommée qui dépassa sa région et qui l’amena à être choisi pour occuper la chaire de littérature et de langue Provençale qui fut créée en 1920 à l’Université d’Aix en Provence. Il se rendait aussi chaque année en Corse où il présidait le jury des examens du baccalauréat. Il était apprécié de ses élèves car disaient-ils : « Emile RIPERT est spontané, pas du tout fier et d’une bonté infinie » « Il est au cœur des débats dès qu’il est question de régionalisme et il défendra avec opiniâtreté l’idée d’admettre le Provençal au baccalauréat. En 1925 il fera paraître une brochure « Doit-on admettre la Langue de Mistral au Baccalauréat ? ». Son action pour l’admission du Provençal au baccalauréat fut ardente. Il finit par obtenir ce qu’il avait longtemps réclamé. Toute sa vie a été consacrée à étudier et divulguer la richesse des évènements, des hommes et de la littérature du midi de la France qui a toujours été à ses yeux une mine d’or pouvant être la source d’un enseignement de haute valeur spirituelle. En 1933, fervent partisan d’une grande Union entre tous les pays d’origine latine, il participa activement à la création du Centre Universitaire Méditerranéen de Nice dont son grand ami Maurice Mignon devait prendre la direction. « Provençaux de langue provençale ou de langue française, par des chemins parallèles allons vers le même but. Ce but n’est-il pas de développer dans cet admirable jardin organisé par la nature pour le plus bel épanouissement de toutes les possibilités humaines, sur la terre qu’a marquée à jamais l’« oc » latin, une civilisation originale où l’Espagne et l’Afrique viendraient tempérer leur ardeur à la douceur mouillée des Gaules, où la France mélange sa force à la caresse de l’Italie ? » Emile Ripert En 1938 il se rend en Angleterre dans le but de voir se créer une chaire Anglaise au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice. Il prendra sa retraite d’enseignant en 1945 et se retira dans sa bastide du Sécadou à la Ciotat où il continuera d’écrire. |
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